Website Statistics Bonjour pouvez vous maider à séparer ce texte en 3 mouvement titré svp et trouver une problématique TOINETTE Quoi Monsieur vous auriez fait ce dessein burlesque

Bonjour, pouvez vous m’aider à séparer ce texte en 3 mouvement titré svp et trouver une problématique ?



TOINETTE.- Quoi, Monsieur, vous auriez fait ce dessein burlesque ? Et avec tout le bien que vous avez, vous voudriez marier votre fille avec un médecin ?
ARGAN.— Oui. De quoi te mêles-tu, coquine, impudente que tu es ?
TOINETTE.— Mon Dieu tout doux, vous allez d'abord aux invectives. Est-ce que nous ne pouvons pas raisonner ensemble sans nous emporter? Là, parlons de sang-froid. Quelle est votre raison, s'il vous plaît, pour un tel mariage ?
ARGAN.— Ma raison est, que me voyant infirme, et malade comme je suis, je veux me faire un gendre, et des alliés médecins, afin de m'appuyer de bons secours contre ma maladie, d'avoir dans ma famille les sources des remèdes qui me sont nécessaires, et d'être à même(1) des consultations, et des ordonnances.
TOINETTE.— Hé bien, voilà dire une raison, et il y a plaisir à se répondre doucement les uns aux autres. Mais, Monsieur, mettez la main à la conscience. Est-ce que vous êtes malade?
ARGAN.— Comment, coquine, si je suis malade ? si je suis malade, impudente ?
TOINETTE.— Hé bien oui, Monsieur, vous êtes malade, n'ayons point de querelle là-dessus. Oui, vous êtes fort malade, j'en demeure d'accord, et plus malade que vous ne pensez ; voilà qui est fait.
Mais votre fille doit épouser un mari pour elle ; et n'étant point malade, il n'est pas nécessaire de lui donner un médecin.
ARGAN.— C'est pour moi que je lui donne ce médecin; et une fille de bon naturel doit être ravie d'épouser ce qui est utile à la santé de son père.
TOINETTE.— Ma foi, Monsieur, voulez-vous qu'en amie je vous donne un conseil ?
ARGAN.— Quel est-il ce conseil ?
TOINETTE.- De ne point songer à ce mariage-là.
ARGAN.— Hé la raison ?
TOINETTE.— La raison, c'est que votre fille n'y consentira point.
ARGAN.— Elle n'y consentira point

TOINETTE.- Non.
ARGAN.— Ma fille ?
TOINETTE.— Votre fille. Elle vous dira qu'elle n'a que faire de Monsieur Diafoirus, ni de son fils Thomas Diafoirus, ni de tous les Diafoirus du monde.
• ARGAN.— J'en ai affaire, moi, outre que le parti est plus avantageux qu'on ne pense ; Monsieur Diafoirus n'a que ce fils-là pour tout héritier, et de plus Monsieur Purgon, qui n'a ni femme, ni enfants, lui donne tout son bien, en faveur de ce mariage; et Monsieur Purgon est un homme qui a huit mille bonnes livres de rente.
TOINETTE.— Il faut qu'il ait tué bien des gens, pour s'être fait si riche.
ó ARGAN.— Huit mille livres de rente sont quelque chose, sans compter le bien du père.
TOINETTE.- Monsieur, tout cela est bel et bon; mais j'en reviens toujours là. Je vous conseille entre nous de lui choisir un autre mari, et elle n'est point faite pour être Madame Diafoirus.
ARGAN.— Et je veux, moi, que cela soit.
TOINETTE.- Eh fí(2), ne dites pas cela.

ARGAN.— Comment, que je ne dise pas cela?
TOINETTE.- Hé non.
ARGAN.— Et pourquoi ne le dirai-je pas?
TOINETTE.— On dira que vous ne songez pas à ce que vous dites.
ARGAN.- On dira ce qu'on voudra, mais je vous dis que je veux qu'elle exécute la parole que j'ai
- donnée.
TOINETTE.- Non, je suis sûre qu'elle ne le fera pas.

ARGAN.— Je l'y forcerai bien.
TOINETTE.- Elle ne le fera pas, vous dis-je.
ARGAN. — Elle le fera, ou je la mettrai dans un convent(3).
TOINETTE.- Vous?
ARGAN. - Moi.
TOINETTE.- Bon.

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