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résolu

Sujet de commentaire : Zola, La bête humaine, 1890 (chapitre 10)
Vous ferez le commentaire composé du sujet suivant. Tout doit être rédigé
(Aide: voici deux axes possibles: 1- L'expression du danger. Il-Une métaphore du destin.)
Pour chaque axe, il faut trois paragraphes argumentés. N'oubliez pas une introduction et une
conclusion.
Pour le 17-18 mais en fonction des groupes.
Roubaud apprend dans un train que sa femme Séverine a été abusée par son oncle Grandmorin,
conversation qu'entend Jacques Lantier, mécanicien. Lorsqu'on retrouve le corps de Grandmorin
sur les rails, Jacques ne dit rien. Il se laisse séduire par séverine, qui achète son silence, espérant se
débarrasser de ses pulsions meurtrières lorsqu 'il est en présence d'une femme. Flore, son amie
d'enfance, jalouse de sa relation avec Séverine, a saboté le train qu'il conduit. Celui-ci déraille.
C'était l'inévitable. Violemment, il avait tourné le volant du changement de marche, fermé le
régulateur, serré le frein.
Il faisait machine arrière, il s'était pendu, d'une main inconsciente, au bouton du sifflet, dans
la volonté impuissante et furieuse d'avertir, d'écarter la barricade géante, là-bas. Mais, au
milieu de cet affreux sifflement de détresse qui déchirait l'air, la Lison n'obéissait pas, 'allait
quand même, à peine ralentie. Elle n'était plus la docile d'autrefois, depuis qu'elle avait perdu
dans la neige sa bonne vaporisation, son démarrage si aisé, devenue quinteuse et revêche
maintenant, en femme vieillie, dont un coup de froid a détruit la poitrine.
Elle soufflait, se cabrait sous le frein, allait, allait toujours, dans l'entêtement alourdi de sa
masse. Pecqueux, fou de peur, sauta. Jacques, raidi à son poste, la main droite crispée sur le
changement de marché, l'autre restée au sifflet, sans qu'il le sût, attendait. Et la Lison,
fumante, soufflante, dans ce rugissement aigu qui ne cessait pas, vint taper contre le fardier,
du poids énorme des treize wagons qu'elle traînait.
Alors, à vingt mètres d'eux, du bord de la voie où l'épouvante les clouait, Misard et Cabuche
les bras en l'air, Flore les yeux béants, virent cette chosc cffrayante: le train se dresser debout,
sept wagons monter les uns sur les autres, puis retomber avec un abominable craquement, en
une débâcle informe de débris. Les trois premiers étaient réduits en miettes, les quatre autres
ne faisaient plus qu'une montagne, un enchevêtrement de toitures défoncées, de roues brisées,
de portières, de chaînes, de tampons, au milieu de morceaux de vitre. Et, surtout, l'on avait
entendu le broiement de la machine contre les pierres, un écrasement sourd terminé en un cri:
d'agonie. La Lison, éventrée, culbutait à gauche, par-dessus le fardier tandis que les pierres,
fendues, volaient en éclats, comme sous un coup de mine, et que, des cinq chevaux, quatre,
roulés, traînés, étaient tués net. La queue du train, six wagons encore, intacts, s'étaient arrêtés,
sans même sortir des rails..
Mais des cris montèrent, des appels dont les mots se perdaient en hurlements inarticulés de
bête.
<< A moi ! au secours !... Oh! mon Dieu! je meurs! au secours! au secours ! » On
n'entendait plus, on ne voyait plus. La Lison, renversée sur les reins, le ventre. ouvert, perdait
sa vapeur, par les robinets arrachés, les tuyaux crevés, en des souffles qui grondaient, pareils à
des râles furieux de géante. Une haleine blanche en sortait, inépuisable, roulant d'épais
tourbillons au ras du sol pendant que, du foyer, les braises tombées, rouges comme le sang
même de ses entrailles, ajoutaient leurs fumées noires. La cheminée, dans la violence du choc
était entrée en terre à l'endroit où il avait porté, le châssis s'était rompu, faussant les deux
longerons et, les roues en l'air, semblable à une cavale monstrueuse, décousue par quelque
formidable coup de corne, la Lison montrait ses bielles tordues, ses cylindres cassés, ses
tiroirs et leurs excentriques écrasés, toute une affreuse plaie baillant au plein air, par où l'âme
continuait de sortir, avec un fracas d'enragé désespoir....

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