> Activité 3 AIRBNB, un concurrent de l'hôtellerie ? A partir de to documentation dessous et de vos connaissances, répondez aux questions suivanter 1. Compare offre d'un hôtel et celle proposée par les hôtes de la plateforme AIRBNB 3. Conduez: AMBNB et ses hôtes sont-il des concurrents de l'hôtellerie ? Dans l'affirmative, préciser c s'agit de concurrence directe ou indirecte 3. Relever les éléments qui expliquent pourquoi les hôteliers parlent de « concurrence déloyale » de la part d'AIRENE

Document T Document 3 AIRBND plateforme collaborative d'hébergement AIRBNB Gotalement AIRBED AND BREAKFAST -matelas gonflable et petit-déjeuner en fren cais) est un service de plateforme communautaire payant de location de logements de particuliers, d'entreprises hôtelières et d'investisseurs en immobiliers locatifs para hoteliers fondée en 2008 J Le site offre une plateforme de recherche et de réservations entre le personne qui met à disposi tion son logement (le bailleur et un locataire (ou un client). II Le site d'origine proposait la location à court terme de parties d'appartement, petit-déjeuner compris, à destination de personnes ne pouvant pas réser ver un hôtel pour cause de saturation du marché AIRBNB, une concurrence déloyale? Wikipedia.org M Constatons d'abord quAIRBNB concurrence plus les résidences de tourisme, appart-hôtels et chambres d'hôtes que les hôteliers la plateforme permet aux voyageurs de s'héberger sans devoir se restaurer à l'extérieur, voire de rencontrer leurs hôtes qui leur proposent des échanges, un partage de repas, plus d'authenticité locale... Les hôteliers reprochent aux hôtes d'AIRBNB la non-déclaration de leurs revenus tires de ces locations, qui echappent donc aux impôts, le non-respect des normes de sécurité, d'hygiène, d'adaptabilité... qui sont imposées en hôtellerie, etc. Autant de contraintes et de charges qui pèsent sur les résultats des hôteliers, mais pas des hôtes. Pour contrer certains de ces biais, l'Etat français et les collectivités locales tentent depuis 2015, de ré glementer la location meublée de courte durée via las plateformes collaboratives collecte de taxe de sejour numéro d'enregistrement en mairie, quota de 120 jours de location dans l'année, quotas de logements par quartiers... Document 2 Une forme de concurrence déloyale aface aux plateformes de type AIRBNB, les villes s'organisent N La 4 conference ReformBnB, organisée fin ma à Paris, a réuni associations d'hôteliers, maires et adjoints en charge du tourisme ou du logement de toute l'Europe. L'occasion d'échanger sur les pratiques mises en place par chacun pour lutter contre les plateformes de type AIRBNB. Le maire des Sables d'Olonne y était Yannick Moreau a par ticipé à la 4° conférence Reformẞn en tant que maire et président de l'agglomération des Sables d'Olonne. Il en dresse le bilan. [...] Que représentent les locations de courte durée aux Sables d'Olonne ? Entre les plateformes AIRBNB, ABRITEL et com pagnie, on a environ 3 500 meublés aux Sables. S on considère qu'il y a quatre lits par meublé, ça re présente une capacité d'accueil de 14 000 lits. Ce qui correspond à peu près, d'ailleurs, à la capacité d'accueil de l'hôtellerie de plein air la ville compte vingt campings. [...] Le problème, c'est l'ampleur prise par ce phénomène. Quels sont les problèmes soulevés par autant de locations ? Déjà, il y a une forme de concurrence déloyale, ou en tout cas faussée, avec les professionnels du tourisme qui sont soumis à des normes beau coup plus draconiennes que ne le sont les loueurs d'immeuble. En termes de sécurité, de normes so ciales, environnementales... c'est un autre monde et ce n'est pas le même contexte réglementaire. ce qui peut parfois susciter un sentiment d'injus tice chez les hôteliers. Le deuxième point, c'est qu'il y a une hyperprofita bilité de la location touristique de courte durée. Un propriétaire immobilier, d'appartement ou de mai son, a financièrement plus intérêt à louer en courte durée. On arrive à des situations où il y a de plus en plus de logements touristiques et de moins en moins de logements à l'année. Et ça, ce sont des villes, des quartiers qui se dévitalisent. Ce n'est acceptable ni à Paris, ni à Lyon, ni à Biarritz, ni aux Sables-d'Olonne. [...] Extrait d'article de Ouest France 22/6/2022​