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résolu

Bonjour possible de maider à répondre à ces deux questions s'il vous plaît merci d'avance !
texte de chasseurs de vieux de Dinon Buzzati

S-Oh! Chef, écoute ! Je voudrais te dire quelque
a bande galopait à côté de lai:
chose...
Ils étaient arrivés devant la foire. Ils s'arré-
tèrent
- Et t'as besoin de me dire ça maintenant ?
-J'voudrais bien me tromper, mais j'ai l'im-
pression que c'type-là c'est mon paternel.
-Ton père, ce salaud?
-Vouais, on dirait bien que c'est lui.
-Tant mieux.
- Mais je...
-Oh!
Tu vas pas la ramener maintenant, non?
- Ben! C'est que ça me paraît...
- Quoi! Tu l'aimes?
-Oh! Non alors ! C'est un tel imbécile... Et puis
un enquiquineur de première. Il en a jamais fini...
-Alors?
- Ben ça me fait tout de même quelque chose,
quoi, si tu veux savoir..
- T'es qu'une andouille, un froussard, une
lavette. T'as pas honte ? Le coup s'est encore
jamais produit avec mon père, mais je te jure
que ça me ferait jouir! Allez, allez, maintenant
c'est pas tout, il faut le faire sortir de là.
Le cœur battant, essoufflé par sa course, Sag-
gini s'était camouflé en se faisant le plus petit
possible, devant une grande banne", peut-être
celle d'un cirque, complètement dans l'ombre,
tachant de se fondre sous les pans de toile. A
côté, à cinq, six mètres, il y avait une roulotte
de romanichels avec sa petite fenêtre allumée.
L'air fut déchiré d'un nouveau coup de sifflet
des jeunes voyous. Dans la roulotte on entendit
un remue-ménage. Et puis une grosse femme.
opulente et très belle se montra sur le pas de
la petite porte, curieuse.
- Madame, madame, balbutia Saggini, de sa
cachette incertaine.
- Qu'est-ce qu'il y a ? fit-elle méfiante.
-Je vous en supplie, laissez-moi entrer Je suis
poursuivi. Ils veulent
me tuer.
-Non, non, on ne veut pas d'embêtement ici.
-Vingt mille lires pour
vous si vous me lais-
sez entrer.
- Quoi?
-Vingt mille lires.
-Non, non. Ici on est des gens honnêtes,
nous autres.
Elle se retira, referma la porte, on entendit le bruit du verrou intérieur.
Et puis même la
lumière s'éteignit. Silence. Pas
une voix, pas un
bruit de pas. Est-ce que la bande
aurait renoncé?
Une horloge lointaine sonna le
quart de deux
heures. Une horloge lointaine
sonna la demie
as de deux heures. Une horloge lointaine sonna
les trois quarts de deux heures. Lentement, attentif à ne pas faire de bruit, Saggini se releva
Maintenant peut-être il allait pouvoir se tirer
de la .Soudainement un de ces maudits
lui tomba dessus et leva la main droite en brandissant
une
chose qu'on ne distinguait pas bien. Saggini, en
un éclair se souvint de ce que lui avait dit un
ami, bien des années auparavant : si quelqu'un
cherche la bagarre, il suffit d'un coup de poing
as au menton, mais l'important est de bondir de
toutes ses forces au même moment en sorte
que ce n'est pas seulement le poing mais tout le poids du corps qui frappe l'agresseur.
Saggini se détendit tandis que son poing rencontrait quelque chose de dur avec un sourdcraquement. Ah! - gémit l'autre, s'affaissant lourdement sur le dos. Dans le visage contracté qui se renversait en arrière, Saggini reconnut son fils. Toi! Ettore... et il se pencha avec l'intention de le secourir.

6 a. Qui s'exprime dans le dialogue ? b. Quelle est l'opinion de chaque interlocuteur? Expliquez.
7 a. Qu'arrive-t-il au personnage principal ? b. Que découvre-t-il à la fin du passage? c. Comment réagit-il?
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