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Comment rédiger une dissertation ? et surtout l'introduction s.v.p car j'ai beaucoup de mal (une explication facile s.v.p) mercide Danida243

Répondre :

Faufo
Une introduction se construit en trois parties :
1- La présentation (auteur, contexte, date, œuvre, genre...)
2- La problématique
3- L'annonce du plan

Exemple d'introduction :

1- L'éducation sentimentale de Gustave FLAUBERT est un roman réaliste, qui veut décrire son époque dans tous ses aspects, écrit en 1869.
2- Dans ce roman, Frédéric, amoureux de madame ARNOUX qui n'est pas venue au rendez-vous fixé, recherche consolation et réconfort auprès de Rosanette.
Nous nous demandons alors comment l'auteur mêle-t-il l'histoire sentimentale de Frédéric et la révolution de 1848 pour exprimer le désenchantement.
3- Nous répondrons à cette problématique en deux grandes parties : la première, "L'Histoire dans l'histoire", et la seconde, "L'évolution sentimentale des personnages principaux".

Alors bien sûr, pour faire l'introduction, il faut avoir déjà fait une problématique, et un un plan qui répondra de façon incomplète et non rédigée à la problématique.

Quand ton introduction est faite, il te suffit de rédiger au propre ton plan, avec des alinéas, en allant à la ligne à chaque sous-partie et en sautant une ligne à chaque partie.
Utilise aussi des connecteurs logique entre les sous parties et les parties tels que : de prime abord, de plus, ensuite, enfin...
N'oublie surtout pas de citer des parties du texte !

Quand ton introduction est rédigée et que ton plan aussi (attention à ne pas mettre de "grand 1; grand 2, etc". Il ne faut pas que le lecteur ai l'impression que ton texte est structuré, organisé en parties), il faut que tu passe à la rédaction de la conclusion.
La conclusion ne fait que, grosso modo, résumer tout ton commentaire et répondre de façon claire et précise à la problématique. :p

Voici un exemple de paragraphe argumenté complet :

" La Bête humaine, chapitre V (pages 99 et 100 du manuel) Paragraphe argumenté

La Bête humaine est le dix-septième volume de la série Les Rougon-Macquart écrit par Emile ZOLA en 1890. C'est un roman naturaliste qui s'inscrit donc dans la lignée du réalisme. Dans le chapitre V, Camy-Lamotte, secrétaire général au Ministère de la Justice, comprend que Séverine et son mari ont assassiné Grandmorin, mais par calcul, il décide de n'en rien dire au juge d'instruction Denizet qui est, lui, persuadé de la culpabilité d'un pauvre homme. Nous nous demanderons si dans cet extrait le narrateur est neutre, et nous répondrons à cette problématique en deux parties : la première traitera de la neutralité apparente du narrateur tandis que la seconde nous ammènera à nous pencher sur les indices d'une éventuelle implication du narrateur.

De prime abord, le narrateur semble s'effacer totalement. Ainsi nous constatons que près de la moitié du texte (38 lignes sur 79) comporte du discours rapporté (lignes 1 à 5; lignes 34 à 42; lignes 53 à 60; etc.) et ce, sans intervention du narrateur. On est bien là dans la neutralité recherchée par les naturalistes.
De plus, les descriptions des faits et des attitudes sont complètement neutres et ne font que rapporter ce que les personnages font entre les dialogues. C'est ce que nous voyons avec "Le juge eut sa moue d'homme fin, tandis que ses yeux disparaissaient à demi derrière ses paupières" (lignes 6 et 7) ou encore avec "M. Camy-Lamotte se contenta de hocher la tête." (ligne 18).

Cependant, plusieurs indices révèlent la présence d'un narrateur et même de son jugement. En effet, bien que de l'ordre du simple constat, "Ce Denizet n'était pas si bête" (ligne 12) est un jugement qui reste, il est vrai, relativement objectif.
En outre, vers la fin du texte, les jugements moraux deviennent évidents et prennent une réelle importance. En effet, à la ligne 61, avec "lorsqu'il était prêt d'en user mal", le point de vue du juge est aussi partagé par le narrateur qui souligne le caractère immoral de ce que s'apprête à faire le juge.
Notre constatation d'un jugement moral se poursuit ligne 75, avec l'adjectif "médiocre" qui est un jugement critique sur la magistrature.
De plus, le discours indirect libre cesse ligne 74 avec "Et lui qui ne se serait pas vendu" qui fait basculer le texte du récit au commentaire impliqué du narrateur. Ceci apparaît notamment ligne 77 à travers la restriction "ne [...] que", qui traduis le mépris du narrateur pour ce que fait le juge de la fonction judiciaire.
Par ailleurs, les métaphores finales mettent bien en évidence le jugement du narrateur : "le boulet de l'avancement" (ligne 78) fait référence aux bagnards, tout comme le "solliciteur affamé" (ligne 78) renvoie à la figure du mendiant : deux rebus de la société.

Enfin, les verbes "cédait" (ligne 76) et "plier" (ligne 79) insistent sur la médiocrité et la faiblesse du personnage d'après le narrateur.


En conclusion, nous dirons que le narrateur s'en tient à une certaine neutralité en apparence, mais que nous sommes loin de l'effacement total prôné par les auteurs naturalistes. "

En espérant t'avoir aidée !
Pour l'intro, tu commences par une citation ( qui est souvent donnée dans le sujet ). Puis tu écris ta question ( qui est aussi donnée dans le sujet normalement, ou dans certains cas, tu dois la trouver. )Tu annonces ensuite ta thèse et ton antithèse ( deux thèses s'opposant mais sans se contredire en gros.)
Tu commences ta première partie ( ta thèse ) par une phrase d'intro puis tu fais 3 sous parties avec dans chacune un exemple littéraire pour pouvoir expliquer ta thèse. De même pour ta seconde partie ( l'antithèse ). Tu finis par une conclusion, où tu résumes les idées de tes 2 parties, et où tu fais une ouverture. j'espère t'avoir aidé ! :)

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