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10 10 5 20 20 15 4 Sujet 2: COMMENTAIRE COMPOSE Au cours de leur voyage touristique, Aurore et ses amis décident de visiter les magnifiques paysages de I'Ivindo. Ce jour-là, ils tombent sur des découvertes surprenantes. Il y avait là, dans la forêt bordant la maison où vivaient leurs hôtes, perdu au milieu de nulle part, un laboratoire de recherche en écologie forestière. Le laboratoire était vraisemblablement abandonné depuis plusieurs années déjà, regorgeant de richesses précieuses, insoupçonnables: des trésors tout simplement, qui risqueraient à tout moment d'être dérobés par n'importe quel individu. Après information, ce laboratoire représentait près de trente années de recherches sur la flore et la faune sauvages. Mais il était entamé par les termites, la poussière et l'humidité. Aucun gardien n'était visible dans les alentours. Par respect pour ce patrimoine, monsieur Ngassi faisait le ménage de temps en temps et sa bonne volonté s'arrêtait là. La visite fut émouvante, ils avaient trouvé dans le laboratoire des squelettes de gros mammifères, des reptiles, des spécimens de plantes séchées, mais aussi de gros classeurs qui regorgeaient de détails importants. C'était incroyable! On n'aurait jamais imaginé trouver tout ce qu'ils avaient vu à cet endroit. Et dire que personne ne s'en préoccupait, personne ne s'en souciait, personne n'en parlait. La visite du laboratoire l'avait secouée... Aurore ne s'imaginait pas qu'une autre surprise, heureusement plus agréable, l'attendait à quelques jets de pierres de ce lieu oublié. Il y avait au bout d'un chemin broussailleux de splendides rapides. Les chutes étaient là, elle pouvait admirer les flots des vagues et toucher les pierres. Aurore voulait, en le photographiant, graver ce beau spectacle, pour ne pas courir le risque de dénaturer cette vision paradisiaque. Les splendides chutes de la Mvoung possédaient un soupçon divin et procuraient une indicible sensation de bien-être. Les chants d'oiseaux et autres bruits de la forêt créaient une atmosphère de rêve. La vue dégagée de toute masse forestière donnait une sensation de vide. On eût cru être seul au monde, face à ce miroir où l'on apercevrait sa propre laideur. Aucun bruit n'avait troublé cette intimité avec la nature inimitée. C'était la fête de la nature au réel sens rimbaldien ! Nadia ORIGO, Le Voyage d'Aurore, Libreville, Doxa, 2014, pp78-79. Vous ferez de ce texte un commentaire composé que vous organiserez à votre convenance. Sans dissocier le fond de la forme, vous pourrez par exemple, montrer comment à travers la description du laboratoire, la narratrice invite à valoriser le patrimoine naturel.​

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