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Madame, Monsieur,
Je vous écris pour vous présenter l'incroyable problème auquel j'ai été récemment confronté.
Voyez-vous, je suis commercial. Chaque jour, je dois sillonner les routes du département pour placer mes produits. Après avoir travaillé pour les dentifrices, j'ai bénéficié d'une promotion, et je représente maintenant les shampoings de la société Douceur.
Au fil des ans, j'ai accumulé ainsi beaucoup d'expériences et d'anecdotes. Mais jamais, croyez-moi, je n'avais eu à affronter un tel désastre.
Mardi dernier, je revenais d'un rendez-vous, et je devais traverser la forêt d'Ombrée. Alors que je roulais, j'ai baissé les fenêtres, et j'ai aspiré une bonne bouffée d'air. Le soleil brillait à travers les feuilles des arbres.
Soudain, au détour d'un virage, j'ai vu une biche traversée. Puis un sanglier. Des écureuils. D'autres biches, des daims, et encore des sangliers, des écureuils. Tous les animaux de la forêt semblaient passés devant moi. J'ai freiné, mais pas assez vite, et le flot des animaux ne cessait pas d'augmenter. De crainte d'être submergé, j'ai donné un coup de volant, et j'ai terminé dans le fossé.
Considérant que je n'ai pas provoqué cet accident, je demande à ne pas payer de malus.
Veuillez recevoir, Madame, monsieur, l'expression de ma respectueuse considération,
M.Marc Vendeur, représentant de commerce