Au cours de leur quête désespérée pour trouver l'eau nourricière, les migrants d Sahara oriental et du Soudan finirent par trouver au contact de cette oasis unique qu'est Nil, artère vitale de l'Egypte.(...) C'est lui qui a permis d'assurer cette longue continuit historique de l'Egypte au cours de six millénaires et qui lui a donné le moyen d'intégrer dan un ensemble cohérent et dynamique les éléments d'une culture typiquement africaine a départ. (...) Longtemps, on a considéré l'Egypte comme une frange additionnelle de l'Afriqu noire, tellement bien située en bordure de la Méditerranée, à ce point d'intersection obligé d Proche-Orient et du monde connu de l'époque, qu'elle ne pouvait guère avoir eu de contact avec l'intérieur d'un continent massif et difficile à pénétrer et dont le foyer vital se situait ailleur (...) Ainsi donc, au départ, une eau généreuse, arrosant des terres fertiles sous un sole implacable. Que fallait-il de plus pour sédentariser des nomades découvrant ces richesse qui permettent de vivre ? Sans doute était-il indispensable de travailler pour produire, mais les éléments de base se trouvaient réunis de façon si privilégiée qu'ils indiquaient d'eux- mêmes une halte obligée. Une fois de plus se vérifie cette constante de l'histoire universelle les grandes civilisations sont nées et se sont développées près des fleuves et des mers qu offrent les conditions idéales de contact et d'échanges ». 1- Dégage l'idée générale du texte. Luc Croegaert, Premières Afriques, Hatier, Paris, 1985, pp. 25, 26. 2- Explique le passage suivant du texte : « C'est lui qui a permis d'assurer..... les éléments d'une culture typiquement africaine au départ >>. 3- Partages-tu l'idée de l'auteur selon laquelle « les grandes civilisations sont nées et se sont développées près des fleuves et des mers>> ? répond aux questions
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