Website Statistics Bonjour je souhaiterai de laide pour une rédaction en 5eme Godefroy de bouillon décidé de participer à la 1ere croisade au départ de Paris Il veut ramener une r

Bonjour, je souhaiterai de l’aide pour une rédaction en 5eme : Godefroy de bouillon décidé de participer à la 1ere croisade au départ de Paris. Il veut ramener une relique pour la déposer dans la cathédrale Notre dame de Paris en construction avant son mariage avec sa bien aimée. Raconte son périple.

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Réponse : Voila ma redaction de 3eme jespere que sa va t aider

Quand les émirs musulmans eurent compris que les Francs étaient les plus forts et que la prise de Jérusalem, en 1099, n'était pas un accident, ils acceptèrent de se soumettre à l'autorité du chef élu par les croisés, le duc Godefroy de Bouillon. Mais, reçus sous sa tente, ils furent très étonnés de le voir seul, sans l'escorte de gens armés, habillé simplement et assis sur la terre, sans tapis de soie. Une telle ascèse rappelait Mahomet lui-même, forçait le respect et l'admiration. Mais qui était donc Godefroy de Bouillon ?

Godefroy appartenait à l'une de ces familles qualifiées par les contemporains de « très nobles et très illustres » , ce que justifiaient une parenté royale et l'éclat de la vie de ses ancêtres. Le pape Étienne IX était son grand-oncle. Godefroy faisait partie d'un clan de ducs, comtes et évêques, d'un groupe aristocratique qui gouvernait la Lotharingie depuis 950 au moins. Il n'était que le second fils du comte Eustache de Boulogne et d'Ida, mais son oncle, le duc Godefroy le Bossu, connaissait sa valeur et, à sa mort en février 1076, il le désigna pour être son successeur à la tête du duché de Basse-Lorraine.

Toutefois, le roi décidait seul et le jeune homme ne reçut que la région d'Anvers. Il dut attendre les premiers mois de 1087 pour se voir donner le duché de son oncle. Déjà ses mérites étaient connus et son acharnement à conserver le château de Bouillon lui valut de porter le nom de cette forteresse. Son duché s'étendait désormais entre la France et le Rhin, et couvrait Brabant, Hainaut, Limbourg, Namurois, Luxembourg, une partie de la Flandre. C'était une terre riche avec un axe fréquenté, la Meuse, une région où brillaient les écoles liégeoises et l'art mosan, un pays, enfin, où l'on parlait wallon roman d'un côté et thiois allemand de l'autre. Le bilinguisme de Godefroy lui rendit d'ailleurs bien service à la croisade.

C'est dans le coeur d'un chrétien fervent que retentit l'appel que le pape Urbain II lança en 1095 depuis Clermont pour faire délivrer le Saint-Sépulcre de l'emprise turque. Comme beaucoup de grands du royaume, Godefroy hésita : c'était leur devoir de combattre pour l'Église et de s'engager vers la Terre sainte, d'y accompagner leur suzerain. Et puis il y avait l'espoir du butin, ou simplement l'attrait de parcourir des pays inconnus. Mais aucun roi ne bougea : leur rôle était de gouverner leur pays et de le maintenir en ordre, non d'aller faire la guerre au loin. Les comtes qui se croisaient furent peu nombreux. Un seul en Allemagne, Émich ; ceux de Flandre et de Normandie. Au sud de la France, la décision qui lança vers l'est le comte Raymond de Provence dit Raymond de Saint-Gilles et le comte Bohémond de Tarente avait d'autres motifs : la Terre sainte se trouvait à l'autre bout de la Méditerranée, leur mer.

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