Website Statistics Sous forme dun paragraphe construit analyse la façon dont lauteur rend compte de la frénésie et de lagitation autour des biens de consommation À 6 heures du soi

Sous forme d'un paragraphe construit, analyse la façon dont l'auteur rend compte de la frénésie et de
l'agitation autour des biens de consommation.
À 6 heures du soir, la ville tombait aux mains des consommateurs. Durant toute la journée, le gros travail de
la population active était la production : elle produisait des biens de consommation. À une heure donnée,
comme si on avait
abaissé un interrupteur, tout le monde laissait tomber la production et, hop! se ruait
vers la consommation. Chaque jour, les vitrines illuminées avaient à peine le temps de s'épanouir en de
nouveaux étalages, les rouges saucissons de pendiller, les piles d'assiettes de porcelaine de s'élever
jusqu'au plafond, les coupons de tissu de déployer leurs draperies comme des queues de paons que, déjà,
la foule des consommateurs faisait irruption pour démanteler, grignoter, palper, faire main basse. Une
queue interminable serpentait sur tous les trottoirs, sous toutes les arcades des rues et, s'engouffrant à
travers les portes vitrées des magasins, se pressait autour de tous les comptoirs.
Et petits paquets, paquets moyens, gros paquets, portefeuilles, sacs à main tourbillonnaient autour de la
caisse en un embouteillage qui n'en finissait plus; les mains fouillaient dans les sacs pour y chercher les
porte-monnaie, et les doigts fouillaient dans les porte-monnaie pour y chercher de la monnaie. Dans une
forêt de jambes inconnues et de pans de pardessus et de manteaux, des enfants égarés, dont on avait lâché
la main, pleuraient.
<< Marcovaldo au supermarché », Marcovaldo ou les saisons en ville, Italo CALVINO
S’IL VOUS PLAÎT C’EST VRAIMENT IMPORTANT C’EST POUR LUNDI ET JE GALÈRE. ( je vous en supplie si vous m’aidez oubliez pas les connecteurs logique comme tout d’abord ensuite enfin etc et l’introduction et la conclusion ❤️

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Réponse:

L'auteur décrit avec vivacité la frénésie et l'agitation qui s'emparent de la ville autour des biens de consommation. Dès 6 heures du soir, la transition est brutale : la population active, qui s'affairait toute la journée à produire ces biens, abandonne subitement son travail et se précipite vers la consommation. Les vitrines illuminées à peine installées sont déjà prises d'assaut, avec des saucissons qui pendent, des piles d'assiettes qui s'élèvent et des coupons de tissu qui se déploient. La foule de consommateurs surgit immédiatement pour démanteler, grignoter, palper et s'emparer de tout. Les rues sont envahies par une interminable queue serpentant sur les trottoirs et sous les arcades, se pressant autour des comptoirs des magasins. Les transactions sont chaotiques, avec des petits paquets, des paquets moyens, des gros paquets, des portefeuilles et des sacs à main qui tourbillonnent autour des caisses, provoquant un embouteillage sans fin. Les mains et les doigts fouillent frénétiquement les sacs et les porte-monnaie à la recherche de monnaie, dans une cacophonie de jambes inconnues, de pans de pardessus et de manteaux. Au milieu de ce tumulte, des enfants égarés pleurent, ayant été lâchés dans cette mer de gens. Sous la plume de l'auteur, la scène est animée, pleine de mouvement et d'effervescence, soulignant ainsi l'excitation et la fièvre qui entourent les biens de consommation.

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