Website Statistics drillé erforé Séance 8 Etudier la construction dune nouvelle fantastique remarquable et en général je n La photographie nappréciais p guère l la photo Il y avai

drillé
erforé
Séance 8: Etudier la construction d'une nouvelle fantastique.
remarquable et en général je n'
La photographie.
n'appréciais p
guère l la photo.
Il y avait quelques mois que j'avais acquis cette photographie. Collée sur un morceau de contre-plaquée, elle envahissait
A la rigueur, on pouvait lui trouver quelque chose d'insolite, une impression diffuse qui me dérangeait parce que,
justement,
presque tout un mur et, bien souvent, je
me
demandais pourquoi je ne la remplaçais pas; je ne lui trouvais rien de bien
je ne
voyais
pas
exactement pourquoi je jugeals cette image insolite.
Elle représentait un grand lac, vraiment très banal, avec
en arrière-plan une colline déserte pas moins banale. La photo était en noir et blanc, le ciel uniformément gris
sale. Sur le lac,
Je mis un certain temps à me rendre à l'évidence, même si elle me paraissait difficile à accepter:
la barque, de semaine en
semaine
, avançait. C'est ainsi. Inexorablement, se déplaçant dans un espace-temps impossible
à définir, la barque grandissait
parce qu'elle avançait sur le lac, venue de
quelque lointain rivage pour
se
diriger
vers le bord extérieur du cliché. Autant dire
Un jour, je pus distinguer deux personnages dans la barque. L'un ramait, l'autre assis plus en avant semblait ne rien faire.
Quelque
temps plus tard, d'autres détails me rentrèrent dans le regard. C'était un homme aux
bras nus qui ramait et le
on voyait une barque, perdue au loin, minuscule.
vers moi.
personnage placé à la proue ne pouvait être qu'une femme.
Comme la barque se dirigeait vers moi, chaque jour qui passait donnait du poids, de la présence aux deux personnages. Mais
seule la femme m'intéressait. Jusqu'au moment où l'inquiétude, puis l'effroi s'en mêlèrent parce que je la reconnaissais.
Impossible de la confondre avec une autre: ses longs cheveux raides et blonds, ses yeux si froids qu'ils paraissaient éteints,
son corps trop massif et menaçant dans son immobilité, tout en elle me donnait froid dans le dos. Surtout qu'elle me
dévisageait les yeux dans les yeux, sans aucune trace de sentiment, et sur ses genoux il y avait un fusil dont le canon
également me lorgnait de son œil de cyclope meurtrier. Une de ses mains semblait caresser tendrement la gâchette.
Comment ne pas la reconnaître et me souvenir de tout sans trembler ? J'avais eu une brève liaison avec elle, l'hiver dernier;
au printemps, excédé, je rompais, emporté par une brutalité qui ne me ressemblait pas et, dès cet instant, avec une froideur
sauvage, elle s'était juré d'avoir un jour ma peau.
Jacques Sternberg, Histoires à mourir de vous (1991).
I. L'incipit et le choix du narrateur.
Dans cette nouvelle, le narrateur est protagoniste de
l'histoire. La narration se fait selon son point de vue.
1. Quel est le point de vue adopté dans cette nouvelle ?
II. La description d'un élément fantastique.
Dès le début de la nouvelle, le narrateur insiste sur le
caractère « ordinaire >>> de la photographie qu'il a
acquise.
2. Quels éléments de la description confirment ce
caractère?
3. Tout est-il cependant si ordinaire? Justifie ta réponse.
4. Jour après jour, le narrateur doit se rendre à
l'évidence: la barque de la photographie avance.
Pourquoi prend-il des précautions pour en parler?
III. Le temps de la nouvelle.
Le récit progresse au rythme de la barque qui avance sur
la photographie. Les détails se précisent: le récit zoome
comme un appareil photo.
5. Comment se traduit cette progression dans l'esprit du
narrateur?
IV.L'expression de la peur.
Malgré le caractère invraisemblable de la situation, le
narrateur parvient à identifier le personnage qui
s'approche de lui.
6. De qui s'agit-il ?
De nombreux éléments insistent sur la menace que
représente ce personnage.
7. Quels termes montrent la peur ressente par le
narrateur?
8. Dans quel ordre sont-ils donnés dans le texte ?
V. La chute de la nouvelle.
Le narrateur accepte comme une évidence le fait que
femme de la photographie désire le tuer. Les limites
rationnel sont franchies par le personnage mais
lecteur s'interroge sur son état mental.
9. Quelle explication le narrateur donne-t-il à
apparition?
10.
La chute de la nouvelle donne-t-elle une ré
complète à ce mystère ?
bonjours je dois repondre a tt les question pouvez vous m’aider ?

Répondre :

D'autres questions