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La fable “Le Renard et la Cigogne” est un apologue composé d’un récit et d’une morale. La Fontaine s’inspire d’Ésope et Phèdre pour écrire ses fables. Contrairement à Ésope, qui écrivait en prose, La Fontaine a versifié ses écrits. Le début de la fable met le lecteur directement au cœur de l’histoire, ce qui le rend plus impliqué et concerné. Les rimes, les effets de sonorités et les styles directs et indirects contribuent à rendre le récit plaisant à lire1.
Points communs et différences entre les deux étapes :
La fable se divise en deux parties :
La tromperie du renard :
Le renard invite la cigogne à dîner.
Il lui sert un brouet clair dans une assiette, rendant la cigogne incapable de manger.
Le renard se moque de la cigogne et la trompe.
La vengeance de la cigogne :
La cigogne invite à son tour le renard à dîner.
Elle lui sert la viande dans un vase à long col et d’étroite embouchure.
Le renard, incapable d’atteindre la nourriture, retourne chez lui affamé et humilié.
Points communs :
Les deux étapes sont basées sur des invitations à dîner.
Elles mettent en scène le renard et la cigogne.
La tromperie et la vengeance sont au cœur de l’intrigue.
Différences :
Dans la première étape, le renard trompe la cigogne en lui servant un repas inaccessible.
Dans la seconde étape, la cigogne se venge en servant un repas inaccessible au renard.
En somme, cette fable nous enseigne qu’il ne faut pas sous-estimer les autres et que la vengeance peut être bien orchestrée. Elle allie plaisir de lecture et leçon morale, tout en utilisant l’allégorie animale pour dénoncer les vices de la noblesse de l’époque