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Un jour, alors que je rentrais de l’école, j’ai pris mon courage à deux mains et demandé à mon père de m’acheter un nouveau téléphone portable. Mes amis en avaient tous un, avec les dernières fonctionnalités et applications, et je me sentais souvent exclu. J’avais préparé mon argumentaire : mes bonnes notes, mon comportement exemplaire, et même une proposition de participer financièrement avec mes économies. Mon père m’écouta attentivement, les bras croisés, puis il soupira avant de répondre. “Je comprends que tu en aies envie,” dit-il doucement, “mais un téléphone n’est pas une priorité en ce moment. Nous devons d’abord penser aux choses essentielles.” Je ressentis une déception immense. J’avais espéré qu’il dirait oui, ou au moins qu’il envisagerait ma proposition. Mais il était inflexible. “Tu as déjà un téléphone qui fonctionne,” ajouta-t-il, “et il te suffit pour l’école et pour rester en contact avec nous.” J’ai essayé de cacher ma déception, mais elle était évidente. Mon père posa une main réconfortante sur mon épaule et ajouta : “Tu comprendras plus tard pourquoi je dis non aujourd’hui. Parfois, il faut attendre pour apprécier les choses à leur juste valeur.” Même si je n’étais pas entièrement convaincu sur le moment, cette conversation m’a appris une leçon importante sur la patience et la priorité des besoins.