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ExplicDans un sous-sol sombre et humide, deux malfrats, le regard aussi tranchant que des couteaux bien aiguisés, encerclaient leur prisonnier. L’individu, ligoté sur une chaise branlante, sentait la sueur perler sur son front. Les malfrats, vêtus de vestes en cuir et de tabliers tachés, avaient des noms aussi sinistres que leurs intentions : Marco “Le Boucher” et Luigi “Le Piment”.
Marco s’approcha, brandissant une spatule rouillée. “Alors, mon ami, tu vas nous dire où est le magot, sinon ça va barder !”
L’individu avala difficilement sa salive. “Je… je ne sais rien, je vous jure !”
Luigi, les sourcils froncés comme des nouilles trop cuites, s’avança à son tour. “Pas de mensonges, mon gars. On va te faire mijoter jusqu’à ce que tu craches le morceau.”
Marco fit claquer sa planche à découper contre la table. “Tu veux jouer au dur ? Très bien. Voici notre menu spécial : la soupe à la menace, le ragoût de douleur et en dessert, la tarte à la terreur.”
L’individu trembla. “Je… je vous en prie, je ne sais rien sur le magot !”
Luigi attrapa une louche imaginaire et la brandit comme une arme. “Écoute bien, mon pote. Si tu ne nous dis pas où est caché le trésor, on va te transformer en hachis parmentier. Et crois-moi, ça ne sera pas joli à voir.”
L’individu chercha désespérément une issue. “Je vous jure, je suis innocent !”
Marco haussa un sourcil. “Innocent, hein ? Alors pourquoi as-tu cette odeur de secrets bien mijotés ?”
Luigi s’approcha encore, le visage à quelques centimètres de celui de l’individu. “Allez, mon gars, parle. Sinon, on va te servir en plat du jour aux poissons du port.”
L’individu déglutit. “D’accord, d’accord ! Le magot est… sous le pot-au-feu de ma grand-mère !”
Les malfrats échangèrent un regard satisfait. “Bon choix, mon ami. Maintenant, tu vas nous montrer le chemin. Et si tu essaies de nous rouler, on te transformera en bouillabaisse.”
Et c’est ainsi que l’individu, tremblant comme une crème brûlée sous le chalumeau, les guida vers le trésor caché. Les malfrats repartirent, laissant derrière eux une odeur de menace et de basilic. Après tout, dans ce monde de brigands, il n’y avait pas de place pour les plats fades.ations :