Website Statistics bonjour pouvezvous maider sil vous plaît merci beaucoup davance Travail sur le texte littéraire et sur limage 50 points 1h10Grammaire et compétences linguistiqu

bonjour pouvez-vous m'aider s'il vous plaît merci beaucoup d'avance

Travail sur le texte littéraire et sur l'image (50 points - 1h10)

Grammaire et compétences linguistiques
1. Observez les deux citations suivantes :
<< (...) la vie c'est un livre que l'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds (...). » (1.1)
« Je veux tout et tout de suite et [je veux] que ce soit entier. » (1.35)

a) Quelle est la nature de « que >> dans chacune de ces phrases ? Qu'est-ce qui vous a permis de les
distinguer ?

b) Donnez la nature et la fonction de la proposition « que l'on alme » (1.1)

2) De la ligne 11 à 28, Créon utilise trois formes le verbe « se taire» :

a) relever les trois occurrences de ce verbe et identifier le terme et le mode verbal de chacune
b) préciser l'emploi la valeur de ses formes verbales

3)a) quelle est la classe grammaticale du mot «exigeant » ligne 16 et 35

b) donner deux mots de la même famille

4. réécrivez les paroles d'Antigone des lignes 23 à 24 jusqu'à « ventre » (au discours indirect) vous commencerez par « Antigone replica » et ferait tous les changements nécessaires

5. à quel genre littéraire appartient ce texte ? indiquez deux éléments qui le prouvent

6. Expliquer la conception de la vie et du bonheur de chacun de ces deux personnages vous citerai le texte pour justifier votre réponse.

le texte :
Créon : tu la prendras toi aussi, trop tard, la vie c'est un livre que l'on aime, c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil contient bien dans sa main, un bon pour se reposer le soir devant sa maison. tu vas me mépriser encore, mais de découvrir cela, tu verras, c'est la consolation dérisoires de vieillir : la vie, ce n'est peut-être tout le monde le même que le bonheur !

antigone: le bonheur...

Créon : un pauvre mot, hein ?

Antigone : quel sera-t-il, mon bonheur ? quelle femme heureuse deviendra-t-elle, la petite Antigone ? quelle pauvreté faudra-t-il qu'elle fasse aussi, jour par jour, pour arracher avec ses dents son petit lambeau de bonheur ? dites, à qui devra t-elle mentir, à quel sourire, à qui se vendre ? qui devra-t-elle laisser mourir en détournant le regard ?

Créon: tu es folle tais-toi

Antigone : non je ne me tairai pas ! je veux savoir comment je m'y prendrai, moi aussi, peut-être heureuse. tout de suite, puisque c'est tout de suite qu'il faut choisir. vous dites que c'est si beau la vie. je veux savoir comment je m'y prendrai pour vivre.

Créon : tu aimes Hémon ?

Antigone : oui j'aime Hémon. J'aime un Hémon dur et jeune ; un Hémon exigeant et fidèle comme moi. si votre vie, votre bonheur doivent passer sur lui avec leur usure, SI est bon ne doit plus pas lire quand je balise, il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de 5 minutes, les doigts plus se sentir seul au monde et me détester quand je ris sans qu'il sache pourquoi, s'il doit devenir près de moi le monsieur et mon, s'il doit apprendre à dire « oui », lui aussi, alors je n'aime plus et mon !

Créon: tu ne sais plus ce que tu dis tais-toi

Antigone: si je sais ce que je dis mais vous qui ne m'entendez plus. je vous parle trop de trop loin maintenant, d'un royaume où vous ne pouvez plus entrer avec vos rides, votre sagesse, votre ventre ah je ris, crayon je ris parce que je te vois à 15 ans, tout d'un coup ! c'est le même aire d'un puissance et de croire qu'on peut tout point la vie tu as seulement ajouté tous ces petits plis sur le visage et cette graisse autour de toi

Créon: tu te t'auras tu enfin ?

Antigone: pourquoi veux-tu me faire taire ? parce que tu sais que j'ai raison. d'interrogation ? je crois que je ne lis pas dans tes yeux que tu le sais ? tu sais que j'ai raison, mais tu ne l'avoueras jamais parce que tu es en train de défendre ton bonheur en ce moment comme un os.

Créon : le tien et le mien oui imbécile !

Antigone: vous me dégoûter tous avec votre bonheur ! avec votre vie qu'il faut aimer coûte que coûte. On dirait des chiens qui lèchent tout ce qu'ils trouvent. et cette petite chance par tous les jours, si on n'est pas trop exigeant. Moi, je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier ou alors je refuse ! je ne veux pas être modeste, moi, et je me contenter d'un petit morceau si j'ai été bien sage. je veux être sûr de tout aujourd'hui et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite ou mourir.


Jean Anouilh, antigone, La Table ronde, 19​

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