Website Statistics Comment les auteurs hispaniques du XXe siècle reflètentils la domination et linsoumission à travers leurs œuvres artistiques
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Comment les auteurs hispaniques du XXe siècle reflètent-ils la domination et l’insoumission à travers leurs œuvres artistiques ?

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Le programme d'enseignement de spécialité Langues, Littératures et cultures étrangères pour la classe de terminale a été publié le 25 juillet 2019.

l'étude d'une oeuvre filmique est désormais obligatoire.

En revanche, trois œuvres intégrales (dont deux œuvres littéraires et impérativement une œuvre filmique), à raison d’une œuvre par thématique, doivent être étudiées pendant l’année et obligatoirement choisies par les professeurs dans un programme limitatif, défini par note de service, renouvelé intégralement ou partiellement tous les deux ans.

Le réalisme traverse les époques et d’autres artistes cultivent cette tradition féconde au XXe siècle : des auteurs comme Miguel Delibes, Camilo José Cela ou Ignacio Aldecoa ne renoncent ni à l’envie de proposer des cadres proches de la réalité, ni à l’exploration des aspirations et des frustrations de la société espagnole.

L’artiste peut aussi choisir l’écart et dépasser le cadre le plus mimétique, pour jouer avec les illusions, les folies et les chimères qui s’emparent du personnage. L’expression de cet envers du réel, de cette dualité des possibles est particulièrement manifeste dans des œuvres incontournables telles que El ingenioso hidalgo don Quijote de la Mancha, La vida es sueño ou dans les Caprichos et Disparates d’un Goya tourmenté. L’assujettissement au réel n’est en aucune façon obligatoire et l’artiste peut encore aller plus loin dans son affranchissement, dans sa volonté de créer un autre univers. Le recours au grotesque, avec l’esperpento d’un Valle Inclán par exemple, ne constitue qu’un pas pouvant le conduire à imaginer des espaces régis par de nouvelles lois. Si le fantastique transmue, au sein de la fiction, l’irréel et l’exprime comme un choc, les auteurs du boom latino-américain s’attachent à distendre le réel : les récits courts de Silvina Ocampo, de Julio Cortázar et les œuvres de Gabriel García Márquez, à l’origine du réalisme magique, témoignent de cette volonté de bouleverser l’ordre connu.

L’image fixe ou en mouvement, le travail pictural peuvent également illustrer ces dialectiques de fidélité et d’affranchissement : les représentations de Macondo d’Hernando Nossa, les peintures inquiétantes de Remedios Varó, empreintes d’onirisme et de fantastique, ou encore les réalisations d’Alejandro Amenábar ou de Guillermo del Toro nous invitent à travailler sur les écarts entre le réel et ses représentations, sur l’exploration non plus du réel mais des réels

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