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La déesse de l'amour Aphrodite aimait beaucoup à se promener dans la cité de Sparte. Sa beauté éclatante faisait beaucoup d'envieux et pour passer inaperçue elle se couvrait de multiples voiles qui virevoltaient dans son sillage. Son parfum enivrant se répandait et attirait les jeunes filles qui accouraient les pieds nus en riant.
Un jour, à l'aube elle se rendit à la rivière pour se baigner dans l'eau glacée de l'onde et y rencontra une jeune fille aux cheveux d'or qui lavait du linge. Tel un rossignol, elle chantait une merveilleuse mélodie qui s'élevait dans les airs.
Tandis qu'Aphrodite se laissait sécher nue au soleil, la jeune lavandière passa près d'elle sans même lui jeter un regard comme si elle ne l'avait pas vue. Habituée à recevoir les hommages des humains, la déesse fut vexée par cette jeune effrontée et la poursuivit. Brandissant un doigt accusateur elle lui lança dans une colère non dissimulée "que ta beauté reste à jamais dans cette vallée". La jeune fille eut l'air effrayé. C'est alors que le ciel s'assombrit puis le tonnerre gronda, le vent se leva et un éclair zébra l'air devenu irrespirable. Tel un oiseau de proie Aphrodite s'écria "Comment t'appelles-tu jeune spartiate ?" Tremblante de peur on entendit une toute petite voix "Jacinthe, Madame". Aphrodite grommela entre ses lèvres "oui, je vois... fille née du sang d'Ajax....".
Soudain, comme par magie, les jambes de Jacinthe s'allongèrent, son thorax verdissant s'affina, ses bras s'effilèrent en brindilles et des feuilles vertes, fines poussaient sur l'ensemble de ce corps méconnaissable. Les cheveux s'envolèrent puis retombèrent en une pluie de fleurs pourpres sur le sommet de sa tête transformée en une couronne volumineuse et odorante. Jacinthe s'était figée sur place, sa bassine de linge formait une myriade de champignons au pied de cette plante géante devenue le symbole de la splendeur, l'éclat d'une vaine gloire.
Aphrodite apparemment satisfaite repartit dans un bruissement de soie et de senteurs, abandonnant cette magnifique jacinthe rouge aux rayons ardents du soleil.
Un jour, à l'aube elle se rendit à la rivière pour se baigner dans l'eau glacée de l'onde et y rencontra une jeune fille aux cheveux d'or qui lavait du linge. Tel un rossignol, elle chantait une merveilleuse mélodie qui s'élevait dans les airs.
Tandis qu'Aphrodite se laissait sécher nue au soleil, la jeune lavandière passa près d'elle sans même lui jeter un regard comme si elle ne l'avait pas vue. Habituée à recevoir les hommages des humains, la déesse fut vexée par cette jeune effrontée et la poursuivit. Brandissant un doigt accusateur elle lui lança dans une colère non dissimulée "que ta beauté reste à jamais dans cette vallée". La jeune fille eut l'air effrayé. C'est alors que le ciel s'assombrit puis le tonnerre gronda, le vent se leva et un éclair zébra l'air devenu irrespirable. Tel un oiseau de proie Aphrodite s'écria "Comment t'appelles-tu jeune spartiate ?" Tremblante de peur on entendit une toute petite voix "Jacinthe, Madame". Aphrodite grommela entre ses lèvres "oui, je vois... fille née du sang d'Ajax....".
Soudain, comme par magie, les jambes de Jacinthe s'allongèrent, son thorax verdissant s'affina, ses bras s'effilèrent en brindilles et des feuilles vertes, fines poussaient sur l'ensemble de ce corps méconnaissable. Les cheveux s'envolèrent puis retombèrent en une pluie de fleurs pourpres sur le sommet de sa tête transformée en une couronne volumineuse et odorante. Jacinthe s'était figée sur place, sa bassine de linge formait une myriade de champignons au pied de cette plante géante devenue le symbole de la splendeur, l'éclat d'une vaine gloire.
Aphrodite apparemment satisfaite repartit dans un bruissement de soie et de senteurs, abandonnant cette magnifique jacinthe rouge aux rayons ardents du soleil.