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- Citation : "Je prends ma plume pour t'écrire, car c'est par les mots qu'on peut s'dire"
- Analyse : Kery James commence la chanson en adoptant une posture de dialogue avec la République, le gouvernement français. Il souligne l'importance des mots pour communiquer et exprimer ses opinions, ce qui reflète l'engagement politique et social du rappeur.
- Citation : "Aujourd'hui, j'aimerais te parler de ton enfant noir / Dont tu as nié l'existence à travers l'Histoire"
- Analyse : Kery James aborde le racisme et la marginalisation des personnes noires en France. En évoquant "ton enfant noir", il met en lumière le déni de l'identité et de l'histoire des Noirs dans la construction nationale française, soulignant ainsi les injustices passées et présentes.
- Citation : "Pourquoi si peu de rues portent des noms de nègres ?"
- Analyse : Cette question rhétorique interpelle la République sur son manque de reconnaissance envers les contributions des personnes noires à la société française. En interrogeant le faible nombre de rues portant des noms de personnes noires, Kery James soulève la question de l'invisibilité et du déni de l'héritage afro-français.
Dans l'ensemble, ces trois premières strophes de "Lettre à la République" illustrent l'engagement de Kery James envers la justice sociale et son désir de faire entendre la voix des communautés marginalisées en France. Le texte dénonce les injustices passées et actuelles tout en appelant à une reconnaissance et à un changement social.