Website Statistics Bonjour pouvezvous maider svp Merci beaucoup davance a Quel niveau de langue domine dans cet extrait Comment lexpliquezvous b Repérez toutes les hyperboles Quel

Bonjour, pouvez-vous m’aider svp ? Merci beaucoup d’avance.

a. Quel niveau de langue domine dans cet extrait ?
Comment l'expliquez-vous ?
b. Repérez toutes les hyperboles. Quelles impressions produisent-elles ?
c. Expliquez comment la dernière phrase justifie les hyperboles précédentes.

Gervaise, modeste blanchisseuse, convie ses voisins à un festin. Coupeau, son mari, sert les invités.

Mais Coupeau se fâcha et servit un haut de cuisse à Virginie, criant que, tonnerre de Dieu ! Si elle ne le décrottait pas, elle n'était pas une femme. Est-ce que l'oie avait jamais fait du mal à quelqu'un ? Au contraire, l'oie guérissait les maladies de rate. On croquait ça sans pain, comme un dessert. Lui, en aurait bouffé toute la nuit, sans être incommodé ; et, pour crâner, il s'enfonçait un pilon entier dans la bouche. [...] Quand on y est, on y est, n'est-ce pas ?
et si l'on ne se paie qu'un gueuleton par-ci par-là, on serait joliment godiche de ne pas s'en fourrer jusqu'aux oreilles. Vrai, on voyait les bedons se gonfler à mesure. Les dames étaient grosses. Ils pétaient dans leur peau, les sacrés goinfres ! La bouche ouverte, le menton barbouillé de graisse, ils avaient des faces pareilles à des derrières, et si rouges, qu'on aurait dit des derrières de gens riches, crevant de prospérité.
Émile Zola, L'Assommoir, 1877.

Répondre :

Réponse :

a. Dans cet extrait de L’Assommoir d’Émile Zola, le niveau de langue qui domine est le registre populaire. Cela se manifeste par l’utilisation de termes familiers et d’expressions colorées qui reflètent le langage quotidien des classes ouvrières de l’époque. Par exemple, des expressions comme “tonnerre de Dieu !” ou “bouffé” sont typiques du langage populaire.

b. Plusieurs hyperboles sont utilisées pour exagérer et donner une impression de démesure :

“bouffé toute la nuit, sans être incommodé” : exagère l’appétit insatiable de Coupeau.

“on voyait les bedons se gonfler à mesure” : suggère une consommation excessive au point de gonfler physiquement.

“ils pétaient dans leur peau, les sacrés goinfres” : hyperbole qui souligne la gloutonnerie des invités.

“des faces pareilles à des derrières” : compare de manière exagérée les visages tachés de graisse à des parties du corps normalement cachées.

Ces hyperboles produisent une impression de ridicule et de critique sociale, en mettant en lumière l’excès et la décadence des personnages lors du festin.

c. La dernière phrase “et si l’on ne se paie qu’un gueuleton par-ci par-là, on serait joliment godiche de ne pas s’en fourrer jusqu’aux oreilles” justifie les hyperboles précédentes en expliquant que, puisque les occasions de festoyer sont rares, il est compréhensible, voire attendu, que les invités profitent de l’occasion pour manger de manière excessive. Cette justification renforce l’idée que les excès décrits ne sont pas seulement acceptables mais presque nécessaires dans le contexte de la vie difficile des personnages. Cela met en évidence la mentalité de ‘profiter au maximum’ qui prévaut parmi eux, malgré les conséquences négatives évidentes de leur comportement

Réponse:

je suis désolé c'est top long

D'autres questions