Website Statistics Bonjour ma professeur de SVT ne répondant pas a mes mails concernant le grand oral je nai pas eu son avis concernant ma question en SVT sachant que mon grand or
résolu

Bonjour, ma professeur de SVT ne répondant pas a mes mails concernant le grand oral, je n'ai pas eu son avis concernant ma question en SVT, sachant que mon grand oral blanc est Mardi, et ayant pris beaucoup d'information d'internet je ne suis pas tout le temps sur d'être juste ou cohérente, s'il vous plait est-ce que quelqu'un pourrait y jeter un œil je suis ouverte a toutes critiques ou suggestions.

Intro:En 1990, la psychiatre Rachel Yehuda et son équipe ont mis en évidence des taux élevés de SSPT chez les survivants de l’Holocauste dans la communauté juive de Cleveland. Elle a ensuite reçu de nombreux appels non pas des survivants eux-mêmes, mais de leurs enfants adultes, qui se sentaient affectés par cette tragédie qu'ils n'avaient pourtant pas vécue directement. En effet, après s’être penchées sur le cas des enfants de chaque rescapé de l’Holocauste précédemment interrogés, Rachel s’est rendue compte qu’ils souffraient plus souvent que la moyenne de troubles de l’humeur et d’anxiété, ainsi que de stress post-traumatique, certains se sentaient même en constamment en danger avec une impression qu’ils devraient se battre ou fuir pour sauver leur vie. Ces travaux ont donc mis en lumière la possibilité que les marques de traumatismes puissent se transmettre d’une génération à une autre, mais aussi de ce qui pourrait en être à son origine : l’épigénétique. On peut alors se demander, comment l’épigénétique permettrait-elle une transmission transgénérationnelle des traumatismes ?
Dans un premier temps, nous aborderons les bases de l’épigénétique, puis les mécanismes de transmission par l'épigénétique et enfin les implications, mais aussi les limites de cette transmission transgénérationnelle.


✧ I) les bases de l’épigénétique
L'épigénétique est une branche de la biologie qui étudie les modifications de l'expression des gènes sans altérer la séquence d'ADN elle-même, elle s’intéresse à une « couche » d’informations complémentaires qui définit comment ces gènes vont être utilisés par une cellule… ou ne pas l’être. Imaginez que nos gènes sont comme une grande bibliothèque de recettes, et chaque recette représente une caractéristique ou une fonction de notre corps, comme la couleur des yeux ou la façon dont notre corps digère les aliments. Maintenant, l'épigénétique, c'est ce qui dit à la bibliothèque quelles recettes doivent être lues et utilisées à un moment donné. Alors que nos gènes restent les mêmes, toute notre vie, l'épigénétique peut changer en fonction de notre environnement, de notre mode de vie et de nos expériences. Cela signifie que même si nous avons les mêmes gènes que nos parents, notre épigénétique peut faire en sorte que ces gènes soient « lus » différemment, ce qui peut influencer notre apparence, notre santé, et même notre comportement. Il existe trois exemples principaux de changements épigénétiques qui peuvent modifier l'expression des gènes : la méthylation de l'ADN, la modification des histones, et l'action de l'ARN non-codant.
La méthylation : La méthylation est un processus vital qui se déroule continuellement dans nos cellules et joue un rôle clé dans la régulation de l'expression des gènes. Ce processus implique le transfert d'un groupe méthyle d'une molécule à une autre, généralement à partir de l'acide aminé méthionine. La méthionine est convertie en sa forme active, le SAM, qui est utilisée pour produire des composés essentiels pour le cerveau. Dans le cas de la méthylation de l'ADN, ces groupements dits « méthyles » se positionnent sur l’ADN, ce qui modifie la façon dont la cellule va lire le génome. La méthylation de l’ADN éteint les gènes, de manière stable mais potentiellement réversible.

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