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1. Réaffirmation de l'autorité et de la doctrine catholique : Face aux critiques et aux remises en question des réformateurs protestants, l'Église catholique a réaffirmé son autorité et sa doctrine traditionnelle. Elle a souligné l'importance de la papauté, des sacrements, de la hiérarchie ecclésiastique et du culte des saints. Cette réaffirmation visait à maintenir l'unité et la cohésion de l'Église face aux divisions provoquées par la Réforme.
2. Contre-Réforme : L'Église catholique a également mis en place un mouvement de réforme interne connu sous le nom de Contre-Réforme. Ce mouvement visait à remédier aux abus et aux problèmes au sein de l'Église et à répondre aux critiques des réformateurs protestants. La Contre-Réforme a conduit à des réformes au niveau de la discipline ecclésiastique, de la formation des prêtres et de la liturgie. Elle a également encouragé la création de nouvelles ordres religieux, tels que les jésuites, qui se sont engagés dans l'éducation et l'évangélisation pour contrer l'influence protestante.
3. Conciles et décrets : L'Église catholique a convoqué des conciles, tels que le Concile de Trente (1545-1563), pour examiner et répondre aux questions soulevées par les réformateurs protestants. Ces conciles ont abouti à l'adoption de décrets et de réformes visant à renforcer la foi catholique et à répondre aux critiques protestantes. Par exemple, le Concile de Trente a clarifié la doctrine catholique et a mis en place des normes pour la formation des prêtres, la conduite des sacrements et la liturgie.
4. Répression et persécution : Dans certains cas, l'Église catholique a utilisé des mesures de répression et de persécution pour contrer les réformateurs protestants. Cela a inclus l'interdiction de certaines publications protestantes, l'emprisonnement et parfois même l'exécution de ceux considérés comme hérétiques. Ces mesures étaient souvent mises en œuvre par les autorités civiles en collaboration avec l'Église. Il est important de noter que ces actions de répression étaient souvent motivées par des considérations politiques et sociales, en plus de considérations religieuses.