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1)
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La veille, le jeune homme prend un bain et fait
une veillée de prières; son épée a été déposée sur l’autel pour être consacrée.
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Le lendemain, il assiste à la messe, puis, en
présence d’une nombreuse assistance, il reçoit l’épée avec le baudrier, les
éperons d’or, le heaume et l’écu, ou bouclier. Il prête serment à ne servir que des causes justes et nobles.
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Enfin, son parrain, qui est un chevalier
renommé, lui donne la « paumée » ou « colée », formidable coup administré du
plat de la main sur la nuque et qui fait souvent chanceler le nouveau
chevalier. Sitôt adoubé, celui-ci monte un destrier et, sans toucher les étriers,
fait admirer son adresse .
2) Il reçoit l’épée avec le
baudrier, les éperons d’or, le heaume et l’écu, ou bouclier.
3) La colée ou paumée est en fait
l’acte d’adoubement, dont le terme a fini par s’étendre à toute la cérémonie
4) Qualités du chevalier : Courtoisie avec les gens qui l'entourent.
Vers 1150, la courtoisie s’étend aussi à la dimension amoureuse et ainsi débute
l’amour courtois.
Capacité à se montrer élégant
envers son peuple et son supérieur. Services aux églises. Epée au service du
pape et des faibles. Sagesse, la prouesse, la générosité et la fidélité.