Website Statistics Bonjour est ce que quelquun pourrais me faire un résumé très détaillé du livre La machine infernale de Jean Cocteau sil vous plaît

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Acte I : Le Fantôme

Le début de l’histoire est marqué par l’intervention d’une Voix qui raconte l’intégralité de l’histoire mythologique. Deux soldats protègent la ville contre le Sphinx. En effet, depuis un long moment, ce monstre, tue les gens qui s’aventurent aux portes de la ville. À ce stade de l’histoire, nous ne savons pas qui est réellement ce monstre. En réalité, les deux soldats n’attendent pas le Sphinx mais “le fantôme”. Leur chef vient justement leur poser des questions au sujet de ce personnage, qui, selon les soldats, leur rend visite toutes les nuits. Ce fantôme se présenterait comme Laïus et serait gentil, poli, mais pitoyable. Les soldats affirment que le fantôme veut avertir sa femme Jocaste d’un grand danger à venir. Jocaste arrive et exprime avoir, elle aussi, entendu parler de ce fantôme. La reine n’a d’yeux que pour le jeune soldat. Elle espère pouvoir apercevoir son défunt mari, mais dès qu’il apparait, elle est trop occupée à admirer la beauté du garçon et loupe les signaux. Le fantôme apparait une dernière fois et délivre ce message : “Rapportez à la reine qu’un jeune homme approche et qu’il ne faut sous aucun prétexte…”

Acte II : La rencontre d’Œdipe et du Sphinx

Chronologiquement, l’Acte II se déroule en même temps que le premier. Nous sommes aux portes de la ville et le fantôme dévoile les circonstances de la victoire d’Œdipe. Le Sphinx est fatigué de tuer et prend la forme d’une jeune fille à la robe blanche. Elle laisse supposer qu’elle tombera amoureuse du premier garçon se présentant à elle. Anubis, qui accompagne le Sphinx rappelle les obligations à ce dernier : ne pas s’attendrir sur les humains. Lorsque Œdipe arrive, le Sphinx sous la forme de jeune fille, tombe amoureux de lui. La jeune fille lui recommande vivement de s’en aller, mais il est déterminé. Le monstre reprend sa forme animale. Effrayé, il demande grâce et le monstre lui donne la réponse de l’énigme. Anubis exige que la question soit posée. Le protagoniste répète alors la réponse à l’énigme. Heureux d’avoir réussi, il court vers la ville et la reine qui lui est promise. Anubis annonce au Sphinx l’avenir qui attend Œdipe. Cette révélation engendre la pitié chez le monstre qui se transforme en la déesse Némésis.

Acte III : La Nuit de noces

Œdipe et Jocaste cèdent à leurs penchants. Mais trop de choses les préoccupent et entachent leur relation. La nuit de noce arrive après les festivités et intervient comme une renaissance pour Jocaste, un couronnement et une initiation à l’amour pour l’autre. Il reçoit Tirésias alors que Jocaste se prépare et lui avoue être vierge. Tirésias le met en garde contre des “présages funestes”. Il l’agresse, l’étrangle presque, alors que l’oracle essaye de lire dans son avenir. À ce moment, Œdipe tombe aveugle un instant face à cet avenir effrayant et révèle à Tirésias son identité : fils de Polybe et Mérope venant de Corinthe. Tirésias est alors rassuré de cette nouvelle. Le couple enfin seul se retrouve dans un sommeil où leur passé ressurgit par bribes. Jocaste raconte l’infanticide qu’elle a commis en prétendant qu’il s’agit d’une autre. Quant à son époux, il sait qu’il est devenu roi, mais qu’il n’est pas vraiment un héros.

Acte IV : Œdipe Roi

Les révélations se succèdent. Ainsi, Jocaste et Œdipe se retrouvent confrontés à la réalité. Ce dernier apprend que le roi de Corinthe est mort (parent adoptif), il est soulagé. Les réactions de son entourage le pousse à dévoiler la prophétie. Cela fait écho aux avertissements qu’avait reçu Jocaste antérieurement. Un silence s’installe entre les deux. Œdipe raconte peu à peu son histoire : son enfance, le vieillard qu’il a tué sur la route etc. C’est le moment du dénouement. Tirésias lui affirme : “ Vous avez assassiné l’époux de Jocaste, Œdipe, Laïus. Je le savais de longue date… ni à vous, ni à elle, ni à Créon, ni à personne, je ne l’ai dit.” Œdipe finit par se rendre à l’évidence, il se punit lui-même, en se crevant les yeux.

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